Léa
MITON

        lea.miton@lyon.archi.fr



 

Ancienne étudiante ALT diplômée en 2017 Entretien réalisé le 08.12.20







 

































POURQUOI ALT?


                    J’ai fait un bac art appliqué à
La Martinière Diderot sur Lyon, et j’ai enchaîné tout de suite avec
l’école d'architecture... Avec ALT
j’étais contente de pouvoir choisir moi-même la façon de pouvoir
travailler. J’ai toujours été un petit peu en décalage de
ce qu’on attendait vraiment d’un étudiant en architecture, c'est-à-dire que
j’ai mis très longtemps à dessiner sur logiciel.
En première année on demande beaucoup aux étudiants de dessiner à la main. J’ai voulu continuer car 
c’était plus intuitif. Aujourd’hui par rapport à
mon travail, ça a peu de sens, je n’utilise pas le dessin à la main  dans mon
travail au quotidien.









ET APRES?


Ca s’est enchainé assez rapidement vers les chantiers participatifs. J’ai commencé avec un stage au Mont d’Or, chez les Choulons. Quand je me suis mis à rechercher du travail à la fin de l’été, j’ai envoyé une centaine de candidatures en agences, plutôt de manière classique. J’ai eu très très peu de réponses, et les réponses que j’ai eu c’était que des refus, j’allais même pas à l’étape de l’entretien. Donc là je me suis dis ok, qu’est-ce que je fais ? Je me suis alors tournée vers un service civique, dans une association d’éco-construction. A la suite de ce service civique, j’ai très vite été embauchée en interne dans l’association, et c’était super! Je découvre un monde que je ne connaissais pas. On faisait des enduits terre, de la construction en paille, on faisait du chantier... J’ai adoré ce moment là.













































































































C’EST QUOI ALTERNATIF


Je ne sais pas s’il y aurait une méthode en fait, ou une vision. Alternatif, c'est le fait que chacun le vive comme il le souhaite, que ça soit de manière assez cadrée ou complètement librement. Justement, je suis en train de lire un bouquin d'Haruki Murakami qui se pose la question sur le métier de romancier : il y explique que sa vie est très cadrée, et que tous les jours il se force à
écrire, il fait une heure de jogging, il mange sainement etc. Il disait alors que les gens ont une image de romancier faussée, ayant une vie d’hermite, recluse. Et il expliquait que chacun a
le droit de vivre comme il l’entend, indépendament de son statut. Je me retrouvais beaucoup là-dedans. Les gens ont l’image de l’architecte un peu artiste, vague à
l'âme, toujours en retard, alors que personnellement, ce ne serait pas du tout l’image que je souhaiterais renvoyer si j’ouvrais un jour mon agence d’architecture.
























ET LE PFE?












Une production des étudiants de Master 2 - ALT 20.21