Thé
PADOVANI

        theo.padovani@lyon.archi.fr




Ancien étudiant ALT
[REV !] Recherche Expérimentation Vulgarisation pour renaturer la Part-Dieu
Interview du 11.03.21






POURQUOI ALT ?



    Dans un premier temps, j’avais bien accroché avec les profs du DEM.
Dans un second temps, la réunion de présentation m’a laissé comprendre qu’il y aurait beaucoup de liberté, de la place pour réfléchir de manière plus conceptuelle au projet, de travailler à plusieurs etc.. Ne sachant pas trop ce que j’allais faire (pour PFE comme pour ma vie pro future), j’ai trouvé
particulièrement bienvenue cette proposition de liberté et d’introspection/réflexion critique sur nos
pratiques.






ALT & LE PARCOURS PRO



Ce qui semble certain, c’est que ALT m’a permis de faire un pas de
côté, de me dire qu’il y avait pleins de manières d’être architecte, autant de manières à inventer ou
du moins à infléchir.


Les métiers s'inventent, et l'objectif n'est pas tant de trouver qui est le meilleur que de répondre ensemble à des enjeux primordiaux (écologiques, sociétaux…). Donc si ALT a participé à m'influencer dans ce sens, c'est en m'aidant à comprendre que les «alternatives» ne restent des alternatives que parce que personne n'en fait son métier . Donc je ne suis pas le meilleur en réemploi, mais j'apporte mes compétences et mon envie à des projets qui pour moi ont beaucoup de sens.






















APPRENTISSAGE INFORMEL


Nous avons effectué en master un voyage à Lisbonne pour la Tiennale d’architecture. Nous n’avons pas visité beaucoup d'expositions mais plutôt sillonné la ville, en blaguant, mangeant, prenant des photos. C'est un peu comme quand Gilles DESEVEDAVY (enseignant et responsable du domaine d’étude)  conseille d'aller boire un café ou regarder un film: en se relachant et en s’ouvrant au monde on s’alimente de références nouvelles, toujours dans ce même but de sortir de l'architecture par l'architecture.














CADRER OR NOT CADRER?



Si le point positif de ALT reste la liberté permise, aujourd'hui paradoxalement, on pourrait dire que j'aime évoluer dans la «contrainte»; en tout cas que je trouve ça plus intéressant de rechercher des espaces de liberté dans un cadre existant, plus marqué que lors de mon passage en ALT.
Le réemploi, c'est toujours une architecture du disponible, un «déjà-là» qui est une contrainte. Bien que je ne fasse pas de conception, dans mon rôle de conseil, je tente de voir les potentialités que permet telle ou telle matière, tel ou tel élément.

C'est difficile de réfléchir après coup, mais je pense que je n'aurais pas forcément souhaité plus de cadrage en ALT: c'est bien de réfléchir et évoluer librement pendant que l'on peut. C'est primordial que le temps de formation, le temps scolaire, ne soit pas qu’un temps de calibrage pour le monde professionnel.







ne soit pas qu’un temps de calibrage pour le monde professionnel. C'est primordial que le temps de formation,
Une production des étudiants de Master 2 - ALT 20.21